Je vous propose un compte rendu de la rencontre:
A l'occasion de la sixième journée le CAC signe une victoire en trompe l'oeil conclue sur un score de 3 sets à 0 (une première cette saison) relativement flatteur au regard d'une prestation moins convaincante qu'à l'accoutumée.
Ales débute mal avant de recoler sans réellement parvenir à se détacher. Les deux équipes jouent sur un faux rythme, assez approximativement, notamment Ales en réception. Au métier, le CAC l'emporte.
Au second set, englué dans la médiocrité, Ales est mené jusqu'au second temps mort technique. Pourtant porté et encouragé par ses coéquipiers Lanta est à nouveau au supplice en réception. Aux forceps, Sayfulin et Petrov parviennent à maintenir l'équipe à la surface qui s'échappe en fin de set pour l'emporter finalement.
Après la pause, au vu de la piètre prestation alésienne, on appréhende la reprise mais le CAC revient à de meilleures intentions, à l'image de Lanta réssuscité. Le CAC se détache rapidement avant de se faire remonter et en remet un coup pour conclure en trois sets.
Le match s'achève sur une altercation suite à priori à un (inutile) chambrage du central remplaçant Amrane à l'intention du pointu adverse.
Bref, après une précédente sortie moyennement convaincante face à Saint Louis, le CAC ne s'est pas vraiment rassuré face à une jeune et très moyenne équipe harnésienne. Malgré les deux victoires et les six points engrangés, il faudrait retrouver le niveau de jeu affiché face à Ajaccio ou à Narbonne pour espérer conserver durablement cette deuxième place. La belle entente montrée ce soir au sein d'un groupe qui manifestement vit bien ensemble (comme en témoigne le soutien constant apporté à Lanta par ses coéquipiers) pourrait y aider. Si aucun joueur n'a crevé l'écran, il faut souligner les bonnes prestations du passeur Cernousek, pourtant guère aidé par ses arrières, et de Pétrov qui s'affirme de match en match. A l'inverse Lanta et Kuck doivent une revanche à leurs coéquipiers. Côté harnésien, le collectif ne m'a pas fait forte impression, à l'image du libéro Bartholdi, parfois lent et emprunté. Par contre, Bouanda a souvent fait la différence, bien servi par Dillies, jeune passeur vif et inspiré, pourtant guère aidé lui non plus par les errements de sa défense.